|
L'image
Calvin et Rousseau, piliers de l'éducation locale, incarnent-ils
encore une voix critique face à la représentation théâtrale de Genève?
L'étranger
Pourquoi Genève, ville à la fois discrète et ambitieuse, tenant
farouchement à son indépendance, a-t-elle besoin de se travestir
avec l'imagerie de son voisin français?
La rencontre
À Genève, la relation entre œuvres montées et public visé
constituera-t-elle toujours le ressort le plus puissant du théâtre?
Volume 1: 256 pages
MIROIRS
Culte sans image, culture de son image
La première partie traite de l’austérité calviniste en réaction aux manifestations religieuses idolâtres, ainsi que de la méfiance de Rousseau à l’égard du Spectacle, en raison de sa mauvaise influence sur les ouvriers de sa ville natale.
À l'opposé, les images mentales de la conscience protestante ouverte aux seules Écritures et la formation de l’artisan local, jadis principalement horloger, favoriseront l’attrait pour le théâtre qui semblait devoir être refusé aux Genevois.
Volume 2: 128 pages
MIRAGES
L’empreinte et l’intuition
La seconde partie suit quelques traces de l’histoire : Genève et la Révolution française,Genève et l’annexion française, Genève et la restauration d’une indépendance de vues.
Cette section illustre la duplicité du comédien et sa fascination pour la Révolution française: Collot D’Herbois, directeur du Théâtre de Genève (1784-1787) et président de la Convention nationale en 1793 et 1794.
Elle révèle l’imprégnation que la France va exercer sur le caractère genevois et l’ambition politique des notables de la cité. Elle s’achève sur une "mise en scène" de l’esprit de Genève à travers des écrits d'auteurs locaux.
Volume 3: 168 pages
BLANDICES
Le Spectacle de la Cité
Charmes et flatteries, telles sont les blandices du théâtre, dont le but est de séduire. La troisième partie constitue dès lors un regard sur la production que Genève s’est offerte à la fin du XXe siècle, entre 1989 et 2003. Il ne s’agit pas de l’inventaire des œuvres, mais du sens et de l’attraction que ces dernières ont suscités en vue de rassembler une frange de la société, lui donner le plaisir d’une appartenance à un monde culturel et la doter d’un sentiment de reconnaissance d’elle-même.
|